Lorsqu’on parle d’infestation de rongeurs, on a toujours en tête la résolution via des méthodes de dératisation. Mais les rongeurs comme les rats ou les souris ont des prédateurs naturels dans la nature : rapaces, serpents, chiens… dans certaines situation, ils peuvent être utilisés pour régler ou réguler un problème d’infestation de rats ou de souris.
Les rapaces, ces chasseurs aériens
Les rapaces, comme la buse variable ou le faucon, usent de leur vue perçante pour repérer leur proie depuis un poste d’observation en hauteur. Il leur suffit, ensuite, de foncer à toute vitesse sur celle-ci, en un remarquable « vol piqué ».
Le hibou procède de la même manière. En revanche, il préfère attendre la nuit pour s’alimenter de souris et de campagnols.
Les canidés, ces chasseurs ingénieux
Le renard roux
Le renard roux a l’habitude de chasser les rongeurs en solitaire. Il repère sa proie grâce à son ouïe particulièrement développée, puis, sans un bruit, il lui saute dessus pour l’immobiliser. Cette technique est nommée le « mulotage ».
Le loup
Si le partage d’un simple rat représente peu d’intérêt pour une meute de loups au complet, il est fréquent qu’un individu se mette en quête de quelques rongeurs à croquer, lorsqu’il est tout seul.
Les mustélidés, ces prédateurs agiles
Le vison
Le vison s’active surtout durant la nuit, chassant diverses proies aux abords des points d’eau. Gare aux rongeurs (rats et grands campagnols) peu méfiants qui lui tomberaient sous la dent !
Le putois
Ce petit carnivore vit principalement dans les forêts européennes. Campagnol et rats musqués, qu’il chasse au crépuscule, constituent une proportion importante de son régime alimentaire.
La fouine
La fouine, carnivore solitaire, n’hésite pas à s’installer durablement dans nos greniers. Elle en profite pour consommer les rongeurs qui y vivent, mais finit toujours par causer autant de dégâts matériels qu’eux !
L’hermine
L’hermine est un petit mustélidé montagnard, très habile dans l’art de la chasse aux rongeurs. Elle traque mulots, souris, rats et campagnols dès qu’elle met le museau hors de son terrier. Elle est, en outre, capable de chasser directement sous la terre.
Les serpents, ces prédateurs discrets
La vipère
Lorsqu’elle croise le chemin de la vipère, la souris connaît souvent une bien triste fin. La vipère adulte affectionne les rongeurs de petite taille, qu’elle empoisonne, avant de les avaler lentement. Les campagnols et autres mulots ont intérêt à s’en tenir à bonne distance !
La couleuvre
La couleuvre a une très bonne réputation auprès des jardinier, en raison des loyaux services qu’elle leur rend. Ce serpent, en plus d’avaler quantité de petits rongeurs, a la délicatesse de ne pas être dangereux pour l’être humain.
Les prédateurs des rongeurs au service de l’homme
L’homme s’emploie, depuis des siècles, à combattre la prolifération des rats, souris et autres rongeurs.
De la tapette à souris au répulsif ultrasonique, les solutions pour venir à bout de ces petites bêtes indésirables ne manquent pas.
L’homme a également appris à tirer parti de la place occupée par le rat dans la chaîne alimentaire. Les prédateurs naturels du rat étant inoffensifs pour l’être humain, quoi de plus logique que de favoriser leur apparition là où les nuisibles prolifèrent ?
Quels prédateurs naturels du rat sont utilisés par l’homme ?
La buse variable
Les agriculteurs encouragent la buse variable à élire domicile à proximité des champs infestés de campagnols. Ce rongeur étant inscrit au menu quotidien de la buse, il suffit aux paysans d’investir dans un perchoir pour que l’oiseau limite les ravages dont ce rongeur est responsable.
Le furet
Dans certaines villes, comme à Etterbeek (Belgique) les dératiseurs professionnels peuvent compter sur l’aide d’un associé insolite : le furet ! Ce mustélidé, en digne descendant du putois, est naturellement doué d’un fort instinct de prédation. Avec un peu d’entraînement, il devient vite un allié de choix, capable de se faufiler dans les plus étroites galeries pour en déloger les rats. Ses crocs redoutables lui permettent d’ingérer sa proie en entier, avec les os.
Le chien de terrier
Tous les chiens n’ont pas forcément un goût inné pour la chasse. Cependant, la sélection aidant, certaines races s’avèrent utiles pour venir à bout des rongeurs, surtout si l’ordre provient de leur maître.
C’est le cas des races Terrier, qui ne doivent pas leur nom au hasard !
Le chat domestique
Bien que domestiqué depuis longtemps, le chat de compagnie garde certains réflexes de ses ancêtres sauvages. Même s’il dispose d’une gamelle de croquettes en libre-service, rien ne vaut, à ses yeux, une bonne partie de chasse aux souris !
Les prédateurs naturels du rat sont donc extrêmement nombreux. Ils participent, à leur insu, à limiter la prolifération de ce rongeur qui nous cause tant de soucis !